Pourvu que ça dure..

            07 jours aprés.. le constat est encore plus troublant.. Des politiques qui passent déja a autre chose, ça c'est vraiment pas nouveau..une opinion publique qui oublie très vite ce qui fût pourtant un drame sans précédent.. la capitale vient d'etre touchée en plein coeur.. et c'est tout le pays qui vibre et qui en reçoit l'onde de choc... combien de personne on su que la veille y'avait 4 militaires qui ont été lâchement assassinés dans une caserne a Chlef..      certainment pas grand monde..peut être parce qu'une vie humaine a Hydra ou à BenAk. coute nettement plus chère que la vie d'un banal militaire a Chlef.. Alger c'est la vitrine, c'est le portail..Alger c'est un peu aussi le dernier alibi d'un gouvernement aux abois qui se cherche encore par tout les moyens a se faire , a se modeler une image acceptable dans le concert des nations.. Alger doit être tout au plus un havre de paix pour les "investisseurs etrangers et leurs chancelleries".. investisseurs.. avec qui ils se partageront un gros gateau estimé à plus de 150 milliards de dollars..et dire que le diabete commence a faire des ravages chez nous.. enfin..ceci est deja une autre histoire.

          37 morts, 72 ou bien seulement un seul:l'espoir de voir ce pays s'en sortir un jour. Quand j'ai appris la nouvelle de l'attentat, j'ai cru d'abord a un effondrement d'une vieille batisse coloniale.Il pleuvait ce jour là, et à entendre le chiffre de 12 morts, je me suis dis que là, pour le coup ça doit etre une grosse maison, un peu semblable a celle qui s'était effondré en Novembre dernier à Annaba.. deux minutes aprés, la mort vient de changer de motif, il ne s'agit plus d'effondrement a présent..non .une voiture piégée..deux voitures piégées..la suite tout le monde la connait.

          A qui incombe la résponsabilité de tout ça ??.. En 1973, Abdelaziz Bouteflika, alors ministre des affaires étrangère, qui se trouvait à Paris, déclarait devant un parterre de journalistes, : « …A l’horizon des années 80, le niveau de vie des algériens sera identique à celui des pays occidentaux industrialisés… ». Au milieu des annés 80 , le plan quinquinnal conçu par le nouveau appareil d'etat post Dec 1978, avait abouti a                  un échec lamenatble caractérisé par une importation massive de "Fiat-Ritmo" très gracieusement subventionnées par l'état et une érosion nette de la valeur du Dinar, accentuée par la crise petroliere de 1986, l'Algérie découvre soudainement l'echec cuisant du socialisme qui était chez nous aussi borgne,inadéquat que regrettable.. comment pouvions nous donc opter pour une idéologie naissante qui n'a toujours pas ses preuves au sein même de son berceau et essayer d'en adapter une version Soft qui respecterait la tradition arabo-islamique ..pour un peuple déraciné par deux millénaires d'occupation incessante.. Au bout des annés 80, les caisses de l'état sont vides.. la doctrine de l'etat l'est encore plus.. la nature ayant peur du vide, la guerre en Afghanistan qui battait son plein,l'inthifadha palestinienne et les discours islamistes néo-conservateurs qui commencent a fleurir un peu partout dans le monde arabe..étaient tout autant des facteurs qui ont catalysé l'eclosion d'une pensée pas si nouvelle que ça en Algérie éttoufée dans un premier temps en 1987 avec la liquidation du premier leader des futurs groupes islamistes: Mustpha Bouyali .la socialisme n'étant plus d'actualité, le monde occidental était à la recherche d'un nouvel ennemi à combattre,Le monde arabo-musulman était à la recherche d'une place dans le nouveau monde qui se déssinait, les Algeriens étaient simplement à la recherche d'eux même.. Decembr 1991, le FIS l'emporte haut la main.. se croyant s'appuyer sur une base populaire très large, il pousse ses revendications jusqu'à meme atteindre la présidence..faux, le peuple avait seulement sanctionné le regime en place et il se trouve que le FIS était la seule alternative "crédible", de surcroit préchait un discours dont les couches les plus modestes de la société ne pouvaient réster indiférrentes..bref, sans rentrer dans les faits effroyables allant de 1992-Assassinat de Boudhiaf jusqu'a ce 11 Décembre 2007, une chose est claire: le phénomène prend a present une dimension plus grande, tendant plus dans le spectaculaire et le médiatique..mais tout autant de morts et de malheurs..

             Voilà donc, un pays qui s'est totalement desangagé de lui même, des citoyens qui ne pensent plus qu'a fuir ou faire fuir leurs capitaux.. quand on voit un pays qui va investir ses 150 milliards à l'etranger , on comprend mieux la réticense des opérateurs etrangers a venir investir chez nous.. et puis pourquoi viendraient-ils alors qu'il ont comme interlocuteurs des myopes et des K'wawda qui leur déroulent le tapis rouge afin qu'il viennent piller chez nous, en nous vendant  du nucléaire,a coup de milliards de dollars pour relancer la croissance et l'emploi chez eux alors qu'ils sont entrain de délocaliser chez nos voisins, ce qui va aussi relancer la croissance et l'emploi chez eux.. et nous... nous c'est Bis répétita..refaisons la même chose qu'au fort des années 80 quand le petrole fleurtait avec les 40$.. aujourd'hui il est a 100$, mais pour combien de temps encore.. en attendant ça sera Ragda w Tmongi, et nous.. nous continurons toujours a remplir les mosquées pour remercier le bon dieu du petrole et du gaz, et les 10% de territoire encore habitable ..Tiens demain c'est jour de fête.. qui a deja dit que les Algeriens étaient pauvres ??